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Hommage à Gérard Bourgoin
Le football national a rendu un vibrant hommage à Gérard Bourgoin, disparu soudainement la semaine dernière, en rentrant à son domicile, après avoir assisté au match AJA-Strasbourg. Il avait 85 ans.
Si le football a été une partie prédominante de sa vie, il avait bien d’autres casquettes. A son tour homme d’affaire, chef d’entreprise, politicien, pilote d’avion ou de rallye, Gérard Bourgoin ne se reposait jamais. Mais concentrons-nous sur l’aspect sportif de sa riche existence, et notamment son amour pour l’AJA.
Guy Roux et Gérard Bourgoin se sont rencontrés sur les bancs du lycée Jacques Amyot à Auxerre et ont rapidement sympathisé. Principal partenaire financier du club pendant plus de quinze ans, il gère notamment les transferts des joueurs et de leurs salaires. Alors que l’AJA évolue encore en deuxième division, il devient vice-président, aux côtés de Jean-Claude Hamel (président et décédé en 2020) et Guy Roux (entraîneur).
Le trio mythique aura réussi l’exploit de hisser le petit club bourguignon parmi les grands noms des équipes européennes et de l’élite du football français. Avec plusieurs Coupes de France a son actif et surtout ce doublé Coupe – Championnat lors de la saison 1995-1996. Une « consécration », comme il le disait ; pour les supporters auxerrois mais surtout pour son ami Guy Roux. L’équipe des « paysans » (comme était souvent surnommé le club de l’AJA) faisait désormais partie de la cour des grands !

Passionné, Gérard Bourgoin n’hésitait pas à utiliser ses propres jets pour transporter l’équipe lors des déplacements en France mais surtout en Europe, lors des différentes épopées en UEFA et Champions League. Pour l’anecdote, Guy Roux répartissait son équipe dans les deux avions, de manière à conserver toujours un groupe complet, au cas où un de ses deux aéronefs venait à se crasher. C’est aussi Gérard Bourgoin qui a été chercher dans son jet, Laurent Blanc, à Saint-Étienne, pour le faire signer dans le club icaunais.
La suite de sa carrière dans le monde du ballon rond est un peu moins faste. Il reprend les rênes de la présidence de l’AJA en 2011, à la suite d’Alain Dujon. Malheureusement le club connaît sa première descente en Ligue 2 depuis son accession dans l’élite en 1980, dans la foulée. Critiqué notamment pour ses choix, Gérard Bourgoin sera remplacé par Guy Cotret en 2013.
Mais il n’a pas toujours oeuvré que pour l’AJA. En 2000, Gérard Bourgoin succède à Noël Le Graet à la tête de la LNF (Ligue Nationale de Football Professionnel, aujourd’hui LFP) et sera remplacé à peine deux ans plus tard par Frédéric Thiriez.
Toujours suiveur de l’AJA et présent régulièrement dans les travées de l’Abbé Deschamps, son attachement au club est resté intact. Dimanche dernier, la défaite contre Strasbourg était devenue anecdotique et c’est l’ensemble du monde du football qui se souvenait des grandes heures de Gérard Bourgoin, et de son travail accompli au sein du club bourguignon.
Ce dimanche, à Reims, les supporters avaient déployé une banderole hommage et les joueurs arboraient un maillot de remerciement, lors de l’échauffement. La victoire ramenée de Champagne, elle est pour vous, Monsieur Bourgoin !

A notre tour, l’équipe de la Team AJA présentons nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Monsieur Bourgoin, ainsi qu’à toute la famille de l’A.J.Auxerre.
Nice, et si…

NDLR PP de Pancho : Pancho Abardonado, joueur de Nice de 2002 à 2008
Et si on confirmait notre maintien dès vendredi soir…
On retrouve l’adversaire qui avait été le premier à subir le jeu de l’AJA dans son antre icaunaise, grâce à un but venu d’ailleurs d’un Lasso Coulibaly pour ses premières (et seules) minutes sous nos couleurs.
Nice, à l’époque, avait une infirmerie déjà bien garnie pour un début de saison.
Depuis, le Gym squatte le top 5 à la recherche d’une qualification directe en LDC.
A quoi doit on s’attendre lors de ce 2ème match à l’extérieur en 6 jours ?
Pancho, supporter de l’OGCN, a répondu à nos questions pour décortiquer son club et notre prochaine rencontre.
Bonne lecture la TeamAJA !
TeamAJA : Pancho, peux-tu te présenter à la communauté auxerroise ? Ce que tu fais en tant que suiveur/supporter de l’OGCN ?
Pancho : Bonjour, je m’appelle Julien « Pancho » sur les réseaux et depuis la saison 21/22, j’ai créé une émission vidéo qui s’intitule le Club Pancho. Parfois en direct, peu ces derniers temps, on revient sur les matchs, l’actualité, le mercato et autres numéros hors-série qui traitent du Gym.
Je suis accompagné d’une équipe de chroniqueurs depuis quelques temps en essayant d’incorporer de nouvelles têtes chaque saison.
Habitant loin de Nice, cela me permet d’être plus proche de la communauté et de parler entre supporters de notre passion commune autour de l’OGCN.
TeamAJA : Lors du match aller, inaugural de la saison, nous avions obtenu une victoire surprise, quel souvenir gardes-tu de cette rencontre ? Y a t’il un sentiment de revanche pour ce vendredi ?
Pancho : J’en garde un souvenir heureux puisque je me mariais le même week-end !
Plus sérieusement… La défaite était surprenante et inattendue mais au regard de toutes les galères du début de saison liées aux blessures notamment et à votre saison, perdre chez vous, qui plus est en toute fin de match n’a rien de honteux.
L’accumulation d’erreurs défensives menant au but vainqueur m’a cependant traumatisé…
Pas tant un sentiment de revanche vis-à-vis de ce match, c’était une autre époque et un autre contexte mais plus une volonté de gommer la défaite de Lyon de dimanche dernier qui a marqué une fin de série d’invincibilité à domicile (dernière défaite à domicile en championnat en mai 24 contre le PSG). On est dans le bon wagon pour accrocher l’Europe et peut-être la LDC, à nous de montrer qu’on l’a mérite et ça passe par une victoire vendredi contre l’AJA.
TeamAJA : Bien ancrée en haut du tableau, Nice n’arrive pourtant pas à concrétiser sur tous ses temps forts, que vous manque t’il pour accrocher cette 2ème place synonyme de LDC directe la saison prochaine ? Dirais tu que vous manquez de réalisme dans la finition ?
Pancho : Le style Haise est tellement énergivore et intense qu’il est compliqué de le maintenir sur 95mn sans un banc de qualité et à 100% et lorsque la différence n’est pas faite dans le premier acte (comme contre Lyon), il faut gérer le match autrement sans renier l’approche tactique du coach. Lyon a parfaitement su gérer ses temps forts/faibles dimanche mais si Laborde met sa tête et qu’on rentre aux vestiaires à 1-0, la seconde période n’est pas la même. Ça reste du foot fiction mais ne soyons pas guidés uniquement par le prisme du résultat, notre premier acte de dimanche est d’une grande qualité.
Si on prend un peu de hauteur, c’est la première saison de Haise chez nous donc il n’a pas effectif à son image sur toutes les lignes. J’ai bon espoir que cet été il y aura des ajustements qui permettront au coach d’avoir un collectif plus fort qui réponde plus à ses attentes et ses consignes.
Je ne dirai pas qu’il y a un manque de réalisme mais disons que la gestion des moments faibles et forts dans un match est conditionnée à beaucoup de choses : mental, condition physique, coaching, consignes. L’équipe est encore en mutation, c’est prometteur.
TeamAJA : Quels sont les points forts de ton équipe en ce moment ? Quels joueurs sont à surveiller particulièrement ?
Pancho : Les points forts de l’équipe c’est d’avoir une capacité à récupérer haut le ballon en gagnant des duels et de facto, à se procurer des situations franches. Le Gym est la troisième attaque du championnat, ça indique que le style fonctionne. Il y a aussi de la qualité individuelle autant dans le 11 que sur le banc qui permet de faire entrer en cours de match des joueurs comme Diop, Boga etc… Ce n’est pas rien et je dirai même que c’est un luxe.
Dans les hommes forts, en ce moment, je parlerai de Clauss qui revient très bien sur son couloir droit. Guessand est notre meilleur joueur offensif même si il est moins tranchant ces dernières semaines. Derrière aussi ça fonctionne bien entre Bombito-Youssouf et Dante. L’individualité qui me manque le plus actuellement reste Ndombélé qui est blessé depuis depuis un bon moment (pubalgie).
Lorsque l’équipe fait équipe justement et qu’il y a une coordination du pressing et des remplacements, c’est très fort.
TeamAJA : Pour toi, quels sont les points forts de l’AJA, ses points faibles sur lesquels Franck Haise pourra s’appuyer pour l’emporter ?
Pancho : Du peu que j’ai vu d’Auxerre cette saison, l’équipe est équilibrée, sans réelle faille avec un plan de jeu clair. Récemment, j’ai vu votre très belle victoire contre Marseille qui ne souffrait d’aucune contestation, sûrement que le plan de jeu de Pélissier s’exprime mieux dans ce type de contexte où vous êtes outsider en attendant votre adversaire pour jaillir en transition.
Naturellement, si on parle de la saison auxerroise, il faut forcément parler de Gaëtan Perrin qui est sur des standards très intéressants….
Il va falloir être vigilant parce que collectivement, l’équipe semble rodée et il y a un mélange de jeunesse et d’experience qui fait que votre saison est très positive en tant que promu.
Pour Nice, il va falloir être précurseur, ne pas avoir peur d’avoir le ballon et de mettre de l’intensité face à une équipe qui risque de nous attendre dans un premier temps (sans doute). Il faut qu’on arrive à imprimer notre rythme dans la rencontre pour montrer nos intentions et l’ambition qu’on a en cette fin de saison. Tous les points comptent à ce stade de la saison.
TeamAJA : Que penses-tu, globalement, de la saison auxerroise ?
Pancho : De l’extérieur, très positive. Depuis le passage à 18 clubs, la course au maintien est encore plus concurrentielle ce qui rend la tâche des promus compliquée. On sent qu’il y a eu une continuité dans le travail mené par le coach qui est l’un des plus sous-cotés du championnat. L’équilibre et la stabilité permettent à l’AJA de sortir une saison très encourageante pour la suite.
Ça manque peut-être de régularité encore pour viser plus haut mais vous êtes au-delà de la place espérée in fine donc, de mon regard de supporter extérieur, retrouver un stade qui respire le foot et qui prend du plaisir à voir évoluer son équipe en ligue 1 c’est top !
TeamAJA : Quel est ton pronostic pour vendredi soir ?
Pancho : Il faut gagner. Je vais prêcher pour ma paroisse donc je vois une victoire 2-0 avec un but de Laborde et un de Clauss.
TeamAJA : De plus en plus proche d’un maintien assuré, notre équipe aura à cœur d’essayer de glaner quelques points supplémentaires. Et pourquoi pas dès ce vendredi face à vous. Un partage des points ne satisferait que nous mais nous permettrait de maintenir notre dynamique actuelle.
Surtout qu’une énième trêve arrive…
Bon match à toi Julien ainsi qu’à la communauté niçoise !
Bon match la TeamAJA !
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Reims, point de bascule ?

Qui sabrera le champagne dimanche à 19h15 ?
Dans un de ces fameux matchs à 6 points, nous allons affronter un Reims à la recherche de rédemption aux yeux de ses supporters.
Un Reims encore plus dans le dur que l’on a pu l’être. Imaginez, bientôt 4 mois sans victoire en championnat !
Allons nous, comme nous savons si bien le faire, relancer notre adversaire ou, au contraire, mettre une distance confortable comptablement parlant ?
Entre lucidité, attente voir espoir avant ce match à enjeux, les amis de Reims Média Football nous ont fait le plaisir de répondre à nos questions.
Bonne lecture la TeamAJA !
TeamAJA : Hello Reims Média Football, comment allez-vous depuis début octobre ?
RMF : Ça irait mieux si nous n’avions pas gagné qu’un seul match depuis notre dernière rencontre chez vous… L’équipe n’a plus gagné en Ligue 1 depuis le 10 novembre et ne réussit pas à battre, à domicile, des équipes comme Angers, Nantes ou Le Havre. Le contenu est très pauvre, le bilan comptable est terrible en 2025 avec seulement 2 points pris sur 27, et l’équipe n’a plus marqué depuis 4 matchs en championnat. Au niveau de la forme, je pense que l’on peut difficilement faire pire que ça !
TeamAJA : Vous avez une actualité chargée en ce début d’année, entre l’éviction d’Elsner, la nomination de Samba Diawara, comment vit on cette situation ? Le changement d’entraîneur a t’il apporté quelque chose de nouveau dans le jeu rémois ?
RMF : Tout le monde semble subir cette situation. Elsner s’est fait virer avec le sentiment de ne pas pouvoir réellement faire mieux avec un effectif trop jeune, un manque de cadres et des blessures chez des joueurs majeurs.
Diawara l’a remplacé en indiquant très clairement qu’il ne souhaitait pas être là, qu’il ne souhaitait pas être dans la peau de cet entraineur principal. Désormais, on informe les joueurs qu’il sera forcément l’entraineur jusqu’en fin de saison, et même l’année prochaine peu importe l’issue de la saison. Tout est flou, et personne ne sait vraiment dans quelle direction nous allons.
TeamAJA : Hormis la coupe de France, qui est votre parenthèse enchantée, vous êtes vraiment dans le dur en championnat, pourquoi, d’après vous, Reims n’y arrive plus ? Et pourquoi la Coupe de France vous sourit autant ? Pensez vous vos joueurs accaparés mentalement par cette demi-finale à venir ?
RMF : Pour commencer, Reims n’a pas de plan de jeu défini. Concrètement, aujourd’hui, personne n’est capable de décrire le style de jeu rémois. Ensuite, il y a malheureusement des joueurs qui n’ont pas (encore ?) le niveau Ligue 1. Le recrutement de pépites a très bien fonctionné il y a quelques saisons, mais là les erreurs de casting sont en train de nous coûter cher.
En Coupe de France, le parcours est superbe mais il faut le relativiser, avec 3 qualifications aux tirs au but. Seul le match à Angers a apporté une réelle éclaircie, avec une première mi-temps de très bonne qualité en termes de jeu. Malheureusement, cela n’a pas été confirmé à Monaco, chacun évoquant un manque de fraîcheur suite à trois déplacements consécutifs.
Désormais, tout est possible dans cette demi-finale. L’écart de niveau devrait nous permettre de l’emporter, à condition de boucler l’affaire avant les tirs au but… Cette réussite dans cet exercice ne durera peut-être pas éternellement.
TeamAJA : Vous n’êtes plus qu’à 2 pts du barragistes au sortir de cette 24ème journée, pensez-vous à une relégation en fin de saison ou croyez vous toujours au maintien ? Sur quels leviers peut appuyer votre entraîneur pour inverser cette spirale ?
RMF : Je pense que l’équipe est tout à fait capable de se maintenir. Il faut ré-enclencher une spirale positive qui nous permettra d’obtenir les 2/3 victoires manquantes, contre des adversaires directs.
L’entraineur doit impérativement s’appuyer sur l’état d’esprit de cette équipe, qui ne lâche rien. Même menée, même dans le dur et la souffrance, les joueurs sont solidaires. Tant que cette mentalité sera présente, le maintien sera atteignable.
TeamAJA : Auxerre souffle le chaud et le froid en ce moment, voyez-vous ce match comme un tournant face à un concurrent direct ? Quels joueurs craignez vous à l’AJA ?
RMF : Ce match est un tournant, comme l’ont déjà été les matchs contre Nantes ou Le Havre. Sauf que désormais, Reims n’a plus le droit à l’erreur car les équipes derrière commencent à gagner. La victoire est impérative, et les joueurs en ont bien conscience.
A l’AJA, Gaëtan Perrin est toujours un redoutable poison, d’autant plus qu’il est en forme en ce moment.
Sinon, Traoré nous a laissé des souvenirs terribles à l’aller. Nul doute qu’il nous posera encore de nombreux problèmes.
TeamAJA : Plus de 1000 supporters ajaïstes sont attendus à Delaune dimanche, comment sont perçus les auxerrois en Champagne ?
RMF : Les Auxerrois sont toujours les bienvenus ! Il n’y a aucune animosité malgré une relative proximité géographique. On est ravis de voir le parcage rempli à Delaune, cela arrive très rarement.
Bon déplacement à tous !
TeamAJA : Un pronostic pour cette rencontre ?
RMF : Je partirais sur un 1-1. La faiblesse défensive d’Auxerre pourrait nous permettre de marquer. A contrario, votre efficacité offensive devrait vous permettre d’inscrire un but à une équipe rémoise peu hermétique.
TeamAJA : Nous avons, nos deux clubs, besoin de points pour nous rassurer. J’ai peur que l’on assiste à un match fermé jusqu’à ce qu’une des deux équipes marque.
D’habitude, j’ai tendance à donner un pronostic qui va à l’encontre de celui de l’interviewé, par pur esprit de contradiction et/ou chambrage. Aujourd’hui, je ne m’y hasarderai pas tant la tension entourant cette rencontre est palpable.
Par contre, j’espère voir une belle fête populaire, un moment de partage autour du sport qui nous rassemble.
Bon match à vous, à la communauté rémoise ainsi qu’à la TeamAJA, en particulier aux supportrices de nos deux clubs !!